mardi 12 mai 2015

Quand la Poste ne ''post'' pas

Samba a un compte d’épargne à la poste. Quand les «Kopar» de la fin du mois tardent à tomber, Samba se rue vers celui-ci  pour secours afin de limiter les « dégâts » de ce retard.


SAMBA  donne son livret à l’agent :
Agent de la poste : Dépôt ou retrait ? (Pas de salamalek)
Samba : Retrait !
Agent : Combien ?
Samba : 100.000 FCFA
Agent : Sheuuuteut... sheuttt ! (l’air surpris)
Il se retourne vers ses collègues….’’Copain t’as combien avec toi ‘’? ‘’Que quelque billets et des pièces …’’, lui rétorque son collègue. ‘’Mon pote et toi ?’’, lance-t-il au fond de leur ‘’bunker’…Après quelques minutes, il revient... (L’air inquiet)
Agent : Grand patiente un instant ?
Il jette un coup d’œil sur le long fil d’attente, qui est là depuis plus d’une heure à attendre…’’Les gars vous faites quoi ? Dépôt ou retrait ?’’ ‘’Dépôt lui répond quelqu’un…’’
Agent : Ah voilà ! Combien? ‘’150.000 FCFA’’ lui répond le monsieur.
Samba attend encore plus de 20 minutes...Le temps que ‘’le sauveur’’ fasse son opération...
Avec toujours le carnet de Samba, l’agent lui dit encore : rappelle moi  encore la somme. ‘’100.000 FCFA lui rétorque  Samba au bout des nerfs’’, visiblement...
Au finish, il arrive à retirer cette ‘’fameuse somme’’ de CENT MILLE  FCFA. Même pas de  monsieur « suis désolé », ou encore « excusez-moi de ce désagrément ».

Deux heures perdues pour un retrait avec souffrance…..Ouff !! Mais pour Samba l’essentiel c’était d’avoir la somme pour prendre la ligne 25 ou un ‘’rap’s’’ de Dior sous le chaud soleil…………N’ayant avec lui que 50 FCFA, le prix d’une tasse de café Touba

dimanche 3 mai 2015

SENEGAL-MEDIAS-TIC: Mame Less Camara prône ''une nouvelle déontologie'' pour le journaliste

Le journaliste Mame Less Camara a souligné, samedi à Dakar, la nécessité d'une "nouvelle déontologie" du métier de journaliste" qui amènerait les acteurs concernés à mieux se conformer aux mutations nouvelles induites par le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC). 

"Nous sommes au seuil d'une problématique que certains appellent e.déontologie tout comme on parle de e.réputation et je crois que l'énoncé de la nouvelle déontologie qui est conforme aux nouvelles technologies reste à trouver", a-t-il soutenu lors d'un panel sur le thème "Le journalisme à l'ère numérique".

Cette manifestation a été organisée par la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
De nombreux acteurs des médias étaient présents à cette manifestation, parmi lesquels Mamadou Baal, membre du Comité national de pilotage de la transition de l'audiovisuel analogique au numérique (CONTAN).
Selon Mame Less Camara, enseignant au Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, "il est de plus en plus urgent de trouver un corps de textes applicable aux journalistes et qui les oblige à une moralité professionnelle'', relativement au développement des TIC.

"Avec les changements de supports, la déontologie ne change pas, le problème qui se pose aux journalistes, c'est de travailler dans un support dont les usagers sont multiples et ces usagers ne sont pas tenus de respecter la déontologie des journalistes'', a relevé M. Camara, en présence de nombreux acteurs des médias.
Il s'agit selon lui "de savoir comment assurer la protection d'un travail lorsqu'on sait que ce travail est susceptible d'être repris'' par d'autres sites d'information "ou parfois dénaturé".
Il en outre évoqué l'apparition "de nouveaux métiers qui se revendiquent du journalisme comme les blogueurs, (…) journalistes citoyens" et dont les motivations peuvent selon lui être à l'opposé de celui du professionnel de l'information.

Le spécialiste de l’audiovisuel El Hadji Malick Diop a lui expliqué que le journalisme sera "obligé de s'adapter à ces nouveaux canaux qui ne seront plus le micro et le stylo". 

Il présentait une communication portant sur le thème "Le journalisme classique et les technologies de l'information et de la communication : adaptation, mutation ou évolution".

"L'Internet offre d'autres possibilités car la notion de verticalité n'existe plus dans la recherche de l'information, il y a désormais un pluralisme dans la diffusion et la quête de l'information (…), il faut commencer par une formation plus adaptée aux métiers relatifs aux numériques", a-t-il suggéré.
(APS)