samedi 25 avril 2015

Drame de la méditerranée : Le bilan passe de 9 à 16 naufragés à Tambacounda

La Méditerranée continue d’engloutir sans discontinuer des migrants et leurs rêves. La région de Tambacounda compte seize (16) victimes dont neuf (9) de la commune de Maka Kolibantang. Les sept(7) autres sont originaires de la commune de Kidira et du département de Goudiry.


La région de Tambacounda ne finit pas de compter ces naufragés. Après les familles de Maka Kolibantang qui ont enregistré neuf victimes, le Boundou est en deuil. Sept de ses fils ont perdu la vie aux larges des côtes Libyennes. Les familles de ces jeunes partis en  Libye commencent à avoir des nouvelles pas du tout ‘’bonnes’’.
 En contact avec leurs enfants ou de la part des parents résidant en France, soit des passeurs (Mélanké en Puular) avec qui elles ont gardé  le contact  tout au long de la procédure précédant l’embarcation, ces familles sont restées des jours sans nouvelles. C’est le flou total …Ce n’est qu’après de longs jours  d’attente qu’elles ont eu la confirmation du décès de leurs enfants. Trois ressortissants de la commune de Bélé, (une ancienne communauté rurale dépendante de Kidira) et de Sinthiou Fissa ont été déclarés morts après la catastrophe. Il s’agit (pour le moment) de Sidi Koundjo, père de six enfants, plus connu sous le nom d’Abou Sako. Cet unique fils de ses parents est du village de Sako Counda, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Kidira ; d’un ressortissant de Seno Youpé, Amadou Diallèle, un village de la même localité. Ce tailleur de profession qui  s’était installé  à Niary Tally où il gérait son atelier, a préféré laisser cette profession pour aller en Lybie à la quête d’un avenir meilleur. Le village de Gourel Mbouli a aussi  enregistré une victime. Il s’agit de Demba Diallo, plus connu sous le nom de Labbo, âgé de 26 ans.


 Le village qui a enregistré plus de victimes est celui d’Ainou Mahdi, une localité située à quelques kilomètres du département de Goudiry. Quatre personnes de ce village auraient péri dans ces naufrages. Il s’agit d’Oumar Tall, Adama Ly, Yaya Sané, et d’une autre personne qu’on nomme Bangoura. Selon nos sources, des parents de ces derniers étaient en contact avec des passeurs en Lybie. L’information proviendrait même de ces ressortissants du Boundou, établis en France. D’ailleurs, renseignent nos sources, les parents de ces derniers ont coordonné avec eux jusqu’au départ. « Pour Sidi Koundjo, marié et père de six  enfants, c’est un de ses oncles qui vit en France qui a appelé le passeur après le naufrage. Ce dernier l’avait tenu au courant   du départ du navire qui a chaviré le dimanche », explique t-il. « S’il n’est pas arrivé, il fait partie des victimes lui aurait lancé le passeur », ajoute notre interlocuteur. Une phrase, dit-il, qui retentit toujours, au bout du fil. Elle a plongé une famille et des parents dans l’émoi.

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